Nos réponses à vos questions
Skip to content

Nos réponses à vos questions

Ces questions ont été posées dans le cadre des concertations organisées pour les projets accompagnant la transformation de la plateforme de Grandpuits sur le site Internet qui lui était dédié et sont reprises ici au regard des articles L. 121-16-2 du Code de l’environnement.

 

Bonjour, Actuellement la flotte aérienne consomme une forte quantité de pétrole. Même en prenant en compte les améliorations d'efficacité à venir, le gisement de bio lipides n'est certainement pas suffisant pour faire voler toute la flotte actuelle, à fortiori les flottes du futur. L'humanité brulait déjà il y a quelques années la production de pétrole accumulée en 400 siècles de vie biologique. Même en tenant compte des gisements non encore découverts, il y aura une fin du pétrole, même cher. Dans cette configuration, la petite quantité de bio lipides disponible devra être réservée à la production de l'alimentation humaine et les bio lipides nécessaires à la récolte suivante. Le vol sera un luxe inabordable. Dans ces conditions, je ne vois pas l'intérêt d'investir pour produire du bio kérosène. Investissons pour du bio diesel. Il y en aura toujours besoin. Tout à fait cordialement.

Bonjour,

Si en 2020 le trafic aérien mondial a baissé de 66 % par rapport à 2019 du fait de la crise sanitaire mondiale, un retour du trafic au niveau de 2019 est estimé à horizon 2025. Aujourd’hui, le trafic aérien représente à lui seul 2,5 % des émissions globales de CO2 (soit 1 milliard de tonnes en 2019) et environ 1,1 % des émissions françaises. C’est pourquoi la réduction des émissions de carbone du transport aérien apparaît comme un facteur d’action incontournable et les ambitions de diminution des émissions CO2 du secteur aérien se multiplient, tant au niveau mondial qu’européen et français. En France, l’incorporation de biocarburants pour le transport fait déjà l’objet d’une règlementation, avec une obligation d’incorporation de 1 % dès 2022, et les besoins en biocarburants peuvent ainsi être estimés, dès 2025, à plus de 100 000 tonnes par an avec une croissance forte. Aussi, pour répondre à ces objectifs réglementaires français, le développement d’une filière française de production de carburant aérien durable est indispensable. Le projet BIOJET-SMR vise à reconvertir les unités de désulfuration des gazoles HDS1 et HDS2 de la raffinerie pour produire notamment des carburants aériens durables à partir de déchets constitués de graisses animales et d’huiles de cuisson usagées. Il n’y a donc pas de concurrence avec l’alimentation humaine.

S’agissant de l’approvisionnement, le gisement européen d’huiles usagées est actuellement de l’ordre de 900 000 tonnes/an. Les huiles usagées collectées en Europe proviennent majoritairement de la restauration et de l’industrie agroalimentaire. Seulement 5 % provient des particuliers car ce gisement est diffus ce qui rend la collecte complexe à mettre en place. Cependant, certains pays comme la Belgique, ont mis en place des systèmes de collectes efficaces via le soutien des collectivités locales afin de mieux valoriser ces déchets qui ont un impact néfaste sur l’environnement. Par ailleurs, un litre d’huile usagée peut contaminer 1 million de litres d’eau et le coût de traitement de cette eau contaminée s’en retrouve fortement augmenté. C’est dans ce cadre que le projet de TotalEnergies pourrait aider à stimuler, avec des collectivités et associations, la mise en place de solutions similaires en France qui permettraient de valoriser ces déchets que sont les huiles usagées des particuliers. La bioraffinerie recourra également à des graisses animales en provenance d’Europe.

Certaines infrastructures de grande hauteur et donc visibles de loin (cheminées, torches...) vont-elle disparaître ?

Le démantèlement des installations se ferait sur plusieurs années, par exemple les bacs de stockage des hydrocarbures seraient totalement vidés et nettoyés avant d’être démantelés, ou encore d’une partie des infrastructures de grande hauteur ayant vocation à être démantelées (comme la grande torche qui ne devrait pas être réutilisée). En revanche, certaines unités demeureraient, notamment les unités de désulfuration et d’hydrogénation qui seront réutilisées dans l’unité BIOJET (et donc des cheminées vont être conservées pour les unités futures). 

Pourquoi ne pas utiliser uniquement le chemin de fer pour le transport des matières puisque le rail dessert le site ?

Il y a moins d'impacts avec le passage de 65 000 à 30 000 camions par an, mais ce sont encore 30 000 poids lourds de trop sur nos route.

La pollution lumineuse nocturne sera-t-elle moindre avec les nouvelles activités ? Des chiffres sont-ils disponibles?

Les besoins en éclairage du site seront déterminés en fonction des enjeux de sécurité (déplacement du personnel la nuit et surveillance des unités en fonctionnement) et de sûreté des installations, et limités au strict minimum pour privilégier autant que possible les économies d’énergie.  

 

Je suis étonné de ne voir aucun chapitre sur l'hypothèse d'un retour partiel à l'agriculture dans le dossier de concertation préalable. Cette hypothèse a-t-elle été envisagée ? Dans l'affirmative, qu'elle en est l'analyse ? Dans la négative, pour quelle(s) raison(s), celle-ci a-t-elle été écartée ?

L’arrêt des activités de raffinage va libérer des compétences humaines, des installations et un foncier important, susceptible d’accueillir de nouvelles activités innovantes. Le site de Grandpuits dont Total est propriétaire, et le restera, est aujourd’hui à usage industriel : favoriser le redéploiement d’activités industrielles sur des terrains déjà destinés à cet usage permet d’éviter le développement de nouvelles activités sur des terrains aujourd’hui destinés à un autre usage, et notamment d’éviter le mitage de terres agricoles. Le projet PYROLYSE constitue l’une des activités qu’il est envisagé d’accueillir sur le site de Grandpuits, aux côtés des projets de production de PLA et de BIOJET-SMR qui permettront de sauvegarder 237 emplois directs sur les 357 que compte aujourd’hui le site de Grandpuits. Par ailleurs, le foncier disponible restant pourrait être loué à d’autres entreprises, afin de garantir la pérennité d’un pôle industriel et les emplois associés sur le site de Grandpuits. 

La reconversion de la raffinerie de Grandpuits aura-t-elle un impact sur l'activité du site Boréalis voisin (nature de la production, quantités, etc) ?

La Raffinerie de Grandpuits et le site de Boréalis fonctionnent aujourd’hui chacun de façon autonome, et il n’existe aucun échange de fluides ou de produits entre les deux unités. Le projet de transformation du site de Grandpuits vers une plateforme “zéro pétrole” n’aura donc pas d’impact sur l’activité du site Boréalis. 

Les deux sites restent liés par le Plan de prévention des risques technologiques (PPRT) qui leur ait commun et les liens existants aujourd’hui sur la coordination nécessaire pour la mise en œuvre des procédures de sécurité en cas d’accident majeurs seront maintenus. En particulier, le protocole d’assistance mutuelle existant entre les deux sites continuera à s’appliquer. 

Dans le document "L'environnement industriel en Ile-de-France, édition 2018"publié par la Direction Régionale et Interdépartementale de l'Environnement et de l'Energie Ile-de-France, on peut trouver les chiffres suivants concernant les rejets dans l'air de la raffinerie de Grandpuits (par an pour l'année 2016) :

  • Oxydes d'Azote : 625 Tonnes
  • Composés Organiques Volatiles : 517 Tonnes
  • Dioxyde de Soufre : 2518 Tonnes
  • Poussières : 193,5 Tonnes
  • Métaux : Arsenic 50kg, Cobalt 16kg, Zinc 212 kg.

Qu'en serait-il avec le nouveau projet (nature et quantité) ?

 

À l’issue de la concertation préalable, si le projet est poursuivi, les procédures d’obtention des autorisations administratives requises seront engagées. Dans ce cadre, le maître d’ouvrage devra déposer un dossier de demande d’autorisation environnementale incluant, entre autres, une étude d’impact.  

Cette étude d’impact environnemental présentera l’état initial de la zone d’implantation et de ses abords, un bilan des émissions de CO2, les effets du projet PYROLYSE dans son ensemble sur l’environnement, et les mesures associées pour éviter, réduire ou compenser ces impacts. Cette étude devra également intégrer, en plus des seuls effets générés par le projet PYROLYSE, les effets sur l’environnement de l’ensemble des projets envisagés sur le site de Grandpuits, pour autant qu’ils seront connus à la date du dépôt du dossier de demande d’autorisation. Il sera donc possible d’apprécier les rejets dans l'air de la raffinerie de Grandpuits.  

Dans l’attente de la finalisation de ces études qui seront communiquées au stade des demandes des autorisations administratives, le maître d’ouvrage est néanmoins déjà en mesure de présenter un premier aperçu des impacts potentiels du projet PYROLYSE sur l’environnement et des mesures associées de maîtrise de ces impacts. 

En ce qui concerne le projet PYROLYSE, objet de la présente concertation, les seules émissions atmosphériques continues seront celles issues du chauffage des réacteur au gaz naturel (comme celui utilisé par les chaudières domestiques). Le gaz produit par l’unité, appelé le Syngas, sera quant à lui canalisé et utilisé comme combustible sur le site. 

Plus largement, à l’échelle des différents projets, il est attendu une amélioration notable de la qualité des rejets atmosphériques avec notamment une baisse de près de 98% des émissions de dioxyde de souffre : en ce qui concerne le seul projet Pyrolyse, les émissions de dioxyde de souffre seront nulles. 

Dans le plastique, il y a pas mal d’additives qui sont nécessaires pour l’utilisation du produit plastique dans sa destination ; mais une fois le plastique arrive dans la pyrolyse je me demande que deviennent ces additives, les colorants, des restes de contenus ?Restent-ils intacts et ressortent par une des trois voies possibles ? Gaz / Tacoil/ résidus secs seront-ils, eux aussi, décomposés et deviennent des nouveaux éléments ?  Et ces nouveaux éléments se retrouveront où ?

Dans:

  • -1.Gaz ( il s' échapperont sous quel forme une fois brulés?)
  • -2 Tacoil ( Seront les nouveau plastiques contaminés?
  • -3 résidus secs Si les composants modifiés se retrouvent dans les résidus secs après la Pyrolyse seraient -ils contaminant lors du stockage ??? Lesquels de ces éléments pourraient s’avérer toxiques ? C

Bonjour, 

Tout d’abord, les seules émissions atmosphériques qui seront envoyées à la cheminée de l’unité pyrolyse proviendront des fumées issues du brûlage par gaz naturel : les éventuels contaminants contenus dans les déchets plastiques ne sont pas susceptibles d’être émis via la cheminée de l’unité pyrolyse puisque ces émissions n’auront pas été en contact avec les déchets plastiques traités. En ce qui concerne le Syngas qui est fabriqué dans l’unité, il sera envoyé après filtrage, vers une autre installation de la Plateforme qui sera exploitée par Total Raffinage France, pour être utilisé comme combustible.

Les plastiques contiennent des additifs variés, comme des stabilisants et pigments. Les additifs vont se retrouver essentiellement dans le Tacoil et dans le CHAR (résidu solide sec, mélange de noir de carbone et de composés minéraux). 

La qualité du tacoil en sortie d’unité sera strictement contrôlée afin qu’elle réponde aux spécifications d’acceptation vers les sites industriels qui utiliseront ce Tacoil : si des volumes de tacoil présentent une qualité insuffisante, ils seront réinjectés dans l’unité pyrolyse pour un nouveau traitement.

Les additifs de nature minérale, comme par exemple l’oxyde de titane qui sert de pigment blanc se retrouvera intégralement dans le CHAR, ce composé est particulièrement stable. Les pigments noirs des plastiques sont composés de noir de carbone, ce noir de carbone ne se décomposera par pyrolyse et sera aussi dans le CHAR, lui-même constitué d’une bonne moitié de noir de carbone. 

Une autre grande famille d’additifs sont les stabilisants, de sels organiques de métaux comme le calcium, phosphore. La partie organique sera décomposée par la pyrolyse, comme le plastique, la partie minérale restera dans le CHAR. 

Les filières de valorisation du CHAR seront définies au regard de sa composition.

Enfin certains additifs sont explicitement exclus de la charge de la pyrolyse, comme par exemple les ignifuges, et ce type de déchets plastiques ne sera pas accepté sur le site. 

Madame, Monsieur, Je vous prie de trouver ci-joint l'avis de la majorité municipales de Nangis quant au projet de reconvention du site Total de Grandpuits Gargenville. Cordialement, Matthieu HENNETIER Directeur des affaires juridiques, de la Commande publique et des Subventions

Bonjour, Dans le paragraphe "Pour vous exprimer" de la synthèse du dossier de concertation, vous indiqué un atelier débat le lundi 12 avril de 17h à 19h. Hors aucun lien de connexion ou numéro de téléphone n'est disponible sur le site internet à moins d'1h du démarrage de l'atelier. Pouvez-vous m'indiquer comment suivre cet atelier par retour de mail ? Dans cette attente, Cordialement.

Bonjour,

Cet atelier se tient avec des parties prenantes engagées dans la thématique du recyclage des plastiques. Il est enregistré et la vidéo sera mise en ligne sur le site du projet.

Nous vous invitons à vous connecter à la prochaine réunion publique du 20 avril à 18h30 afin de poser à nouveau votre question.

Avis favorable à un projet qui s'inscrit dans l'économie résiliente pour le 21e siècle.

A les Chapelles Bourbon, le 30/04/ 2021 Objet : Avis sur le projet de PYROLYSE sur le site de Grandpuits Affaire suivie par : Isabelle JOLY / [email protected] Karine ANDRE / [email protected] A l’attention de Messieurs Jean-Luc Renaud et Jacques Roudier, garants de la concertation Messieurs, Le site de raffinage de Grandpuits étant situé à moins de 6 km du centre-ville de Courpalay, la Communauté de Communes du Val Briard porte un intérêt et une vigilance particulière à la reconversion de ce site par la Société TOTAL. Après avoir examiné le dossier de concertation, assisté à l’une des réunions publiques et consulté les réponses que vous avez apportées à la population, la Communauté de Communes du Val Briard n’émet pas d’opposition sur le projet de Pyrolyse tel qu’il est présenté à ce jour. Cependant, dans le cadre de notre politique environnementale et de l’élaboration du Plan Climat Air Energie Territorial du Val Briard, je resterais attentive au contenu du dossier d’autorisation environnementale et notamment son étude d’impact. En effet, si le projet promet la diminution des émissions de dioxyde de souffre de l’ordre de 98%, les autres rejets atmosphériques polluants seront examinés. Tandis que le projet promet la diminution du trafic journalier des poids lourds (passant de 200 camions/j à 5 camions/j), à plus court terme, je reste préoccupée par le trafic que va générer le déstockage des produits pétroliers présents aujourd’hui sur le site. Le territoire du Val Briard est traversé par des grands axes de transit (RN4, RN36) qui supportent déjà aujourd’hui un trafic conséquent. Je vous remercie de bien vouloir consigner ce courrier, au registre des avis de la concertation du projet de Pyrolyse sur le site de Grandpuits. Je vous prie de croire, Messieurs, à l’assurance de mes salutations les meilleures.

La Présidente, Isabelle PERIGAULT

 

Bonjour, Pourquoi alors que vous annoncez rejeter de l'eau en Seine et en rû d’Ancoeur, continuer à consommer de l'eau ? Des traitements en circuit fermé ne peuvent-ils pas couvrir vos besoins en eau sans apport extérieur ? Pouvez-vous lister la totalité des mesures (anciennes, nouvelles, sur et en dehors du site) mises en place pour évaluer l’impact réel sur l’environnement (air, eau, bruit, odeurs) ? Ces mesures pourront-elles dépasser les recommandations réglementaires ? Pour exemple, la nuisance sonore mesurée seulement tous les 5 ans actuellement quand les nuisances sont quotidiennes. Et quels seront les nouveaux constituants mesurés sur les rejets air et eau ? Existe-t-il et quel serait l’effet domino entre Boréalis et Total ? Et quels seraient les impacts toxiques d’un incendie sur le site ? Une communication directe (sur smartphone ?) vers les riverains de tout incident et/ou des évènements majeurs ou particuliers est-elle envisagée ? Dans la positive sous quels délais ? La pollution lumineuse nocturne doit-elle être réduite, notamment l'impact sur la visibilité des automobilistes aux abords de l'usine et de la voie ferrée ? Comment et quand le dossier d’étude d’impact global sera-t-il consultable ? Avant le lancement de l'enquête publique ? 

Bonjour, 

Sur le cycle de l’eau le schéma de gestion de l’eau concernant les trois projets (PYROLYSE, PLA et BIOJET-SMR) inclut une partie recyclage de l’eau, permettant ainsi de diminuer la consommation d’eau prélevée dans la nappe.  Cependant, la qualité d’eau nécessaire pour certains usages, notamment pour la production de la vapeur utilisée sur le site, n’est pas compatible avec un recyclage.  Il est à noter que dans le cadre de la transformation du site de Grandpuits, la consommation d’eau prélevée dans la nappe est actuellement estimée avec une baisse de l’ordre de 20% par rapport à la consommation de la raffinerie. En ce qui concerne les effluents du projet Pyrolyse, il n’y aura pas d’envoi direct au milieu naturel puisque l’ensemble des rejets aqueux de l’unité Pyrolyse seront envoyés par la station de traitement des eaux du site de Grandpuits exploitée par TRF. Les seuils autorisés de rejet restent identiques à ce jour.  

Sur les mesures de contrôle des impacts sur l’environnement naturel et humain du site de Grandpuits : En ce qui concerne les émissions atmosphériques, les seules émissions sur l’unité pyrolyse, par une cheminée dédiée, seront les fumées issues des brûleurs au gaz naturel. En ce qui concerne les impacts acoustiques, lors des mesures acoustiques réalisées en 2011 puis en 2017, il a été montré que la Raffinerie de Grandpuits était conforme sur l’ensemble des points de mesure en limite de propriété et en zone en émergence réglementée sauf sur un point situé au sud de la Raffinerie (à proximité de la D619) concernant une mesure en limite de propriété ainsi que sur une mesure en zone en émergence située au niveau de la Fermes des Tesnières.  

Sur les effets potentiels sur Boréalis et les risques d’incendie : Les installation existantes de Total ou prévues pour la Pyrolyse n’impact pas, par effet domino, les installations de Boréalis. Il existe actuellement un seul effet domino thermique généré par les wagons de GPL chez Total et impactant les sphères de stockage de Boréalis. Dans l’étude de dangers de l’unité Pyrolyse, le risque de dispersion de fumées toxiques en cas d’incendie du stockage de matières premières (déchets plastiques) a été évalué. Selon la modélisation réalisée représentant la dispersion des gaz formés par la décomposition des matières plastiques, les effets toxiques ne dépassent pas la limite de clôture de la plateforme industrielle. Ces effets réduits sont notamment dus au choix de spécification limitant la présence d’Acrylonitrile-Butadiène-Styrène (ABS) et du Polychlorure de vinyle dans les matières premières à respectivement 1% et 0,06% maximum, ces plastiques étant les matériaux susceptibles de générer les gaz les plus toxiques en cas de décomposition à la suite d’un incendie.  Le cas d’un incendie du stockage de TACOIL a aussi été envisagé, les émissions étant dans ce cas là encore moins impactantes en dehors des limites de la plateforme.  

Sur la communication directe avec les riverains : Dès lors que le site de Grandpuits accueille des installations Seveso seuil haut, il est doté de plusieurs plans d’organisation des secours. La description de ces différents plans est précisée sur le site internet de la Raffinerie de Grandpuits.  Il convient de distinguer :  

  • Le Plan d'Opération Interne qui est un plan de secours prévu en cas d'urgence ou d'accident, dont les effets ne dépassent pas l'enceinte de l'entreprise. Son déclenchement est sous la responsabilité de la plateforme. Une procédure POI décrit les règles d'organisation, les moyens en place et disponibles sur la plateforme. Aucune réaction n’est nécessaire de la part des riverains.  
  • LePlan Particulier d'Intervention qui est le dispositif de secours prévu en cas d'accident majeur et/ou d'un risque toxique pouvant dépasser l'enceinte de l'établissement. C’est le Préfet qui établit le PPI dont le déclenchement et le suivi sont également sous sa responsabilité. Le PPI définit les règles d'organisation des secours et les modalités de gestion de l'événement. À la raffinerie de Grandpuits, des tests de sirène sont réalisés chaque premier mercredi du mois, à midi.  

En cas de déclenchement, les riverains doivent impérativement suivre les consignes de sécurité qui sont rappelées sur le site internet de la Raffinerie de Grandpuits et qui ont fait l’objet de diffusion dans les communes concernées. Indépendamment de ces procédures qui incluent les modalités d’alerte à l’égard des riverains, il existe plusieurs canaux d’échange avec le public et les parties prenantes du site en cas d’évènements spécifiques qui ne justifieraient pas le déclenchement d’un PPI. Nous sommes actuellement en discussions avec un fournisseur pour l’achat d’un nouveau système d’information permettant d’envoyer des messages aux personnes qui se seront inscrites volontairement (par SMS ou par e-mail). De plus, certaines actualités du site peuvent donner lieu à communiqué de presse, faire l’objet d’un article sur le site de la Raffinerie de Grandpuits. Enfin, le site fait l’objet d’une commission de suivi de site, sous l’égide de l’Etat, commune avec le site de Boréalis, qui permet, une fois par an de présenter les impacts de l’activité et les évènements majeurs.  

Sur la pollution lumineuse : les besoins en éclairage du site sont déterminés en fonction des enjeux de sécurité et de sûreté des installations, et limités au strict minimum pour privilégier autant que possible les économies d’énergie.  

Sur le dossier d’étude d’impact : l’évaluation environnementale sera versée à l’appui du dossier de demande d’autorisation qui sera déposé auprès du Préfet et sera consultable dans son intégralité au cours de l’enquête publique. Cette évaluation présentera l’état initial de la zone d’implantation et de ses abords, un bilan des émissions de CO2, les effets des différents dans son ensemble sur l’environnement, et les mesures associées pour éviter, réduire ou compenser ces impacts. Cette étude d’impact comportera également une évaluation quantitative des risques sanitaires résultant du projet. Des modalités de communication et d’information sur ce dossier après son dépôt et en amont de l’enquête publique sont en cours de réflexion dans le cadre de la « post-concertation » pyrolyse. 

La synthèse du dossier de concertation n'a pas été diffusée sur la commune d'Aubepierre-Ozouer-Le Repos comme indiqué au cours de la réunion du 20/04/21, indépendamment des accès aux immeubles, inexistants sur la commune, ou des autocollants "sans publicité" sur les boites aux lettres. Il est regrettable, pour l'équité de la concertation, que cette anomalie aux modalités d'information et de concertation n'ait pas été corrigée entre le 20/04/21 et le 30/04/21. 

Nous regrettons que certains logements n’aient pas reçu la synthèse du dossier de concertation et nous vous prions de nous excuser pour ce désagrément. Après investigations auprès du distributeur, il s’avère que l’entreprise a bien assuré la distribution dudit document dans la commune d’Aubepierre-Ozouer-Le-Repos mais n’a pas intégré le hameau dans sa distribution. Nous déplorons ce dysfonctionnement et serons vigilants à ce qu’il ne se reproduise pas lors de la concertation qui devrait avoir lieu à la rentrée prochaine sur les projets PLA et BIOJET-SMR.   

Pour votre information, en complément de la distribution de la synthèse du dossier de concertation dans les boîtes aux lettres, l’information sur le projet et sur la concertation comportait :   

  • Des dossiers de concertation mis à la disposition du public dans les mairies de Nangis, Mormant, Aubepierre-Ozouer-le-Repos, Grandpuits-Bailly-Carrois et à la Maison du projet ;  
  • Des synthèses du dossier de concertation mises à la disposition du public dans les 76 mairies autour du site – en ce, donc, compris la commune d’Aubepierre-Ozouer-Le Repos - et à la Maison du projet. 
  • Des synthèses du dossier de concertation tractées dans les lieux de vie du territoire (au total, 12 opérations de tractage pour 4 880 synthèses distribuées dans les marchés de Nangis et Mormant, et aux gares de Nangis, Mormant et Verneuil L’étang) ;  
  • Des affiches apposées dans les 76 communes situées autour du site – en ce, donc, compris la commune d’Aubepierre-Ozouer-Le Repos ;  
  • Des documents d’information transmis aux 76 communes pour publication dans leur réseau d’information – en ce, donc, compris la commune d’Aubepierre-Ozouer-Le Repos ;  
  • Des communiqués de presse à la presse locale pour annoncer le démarrage de la concertation puis chaque rencontre publique

Beau projet de la Raffinerie de Grandpuits pour le projet ambitieux et tourné vers l’avenir pour produire de l’énergie bas carbone. Une chose est sur, je ne viendrais plus chez Total par hasard.

Contribution déposée sur le registre papier de Maison du projet 

Après une pollution, une autre pollution. Après un haut niveau de risque, un autre niveau de risque agrandissant le champs de panneaux solaires. Je ne suis pas d’accord pour ce genre d’usine de traitement.

Contribution déposée sur le registre papier de la mairie d’Aubepierre-Ozouer-Le-Repos 

Avis post-concertation